#NEWMANGA : Platinum End

Aujourd'hui, nous allons parler de Platinum End

Je dois dire que cette semaine, ce manga a été source d'excitation au bureau… Lorsqu’il est enfin arrivé dans le building, il était plus attendu que le Messi(e) par le peuple d'Israël, plus attendu que le prochain album de Dr Dre, plus encore qu'un traité sur la philosophie de Jean Claude Van Damme.

Ce petit bouquin est quand même issu d'une lignée illustre; il est le petit dernier du couple de mangakas Tsugumi OHBA et Takeshi OBATA, qui, rappelez-vous, avaient déjà enfanté Bakuman et surtout Death Note, Platinum end en tant que petit dernier de la famille, il a été scruté de près pour voir si il serais à la hauteur de la légende familial, ou si il serais le Fredo de la fratrie.

Pour le moment, seul le premier tome est arrivé mais il semble qu’il a déjà globalement esquissé les contours de ce que sera le manga. Donc pour commencer, on va vous faire une présentation de ce bijou et tenter de le comparer avec ses aînés, notamment Death Note.

“First things first” // Pas de suspens inutile // On a pas été déçus du tout .

Le manga nous présente Mirai Kakehashi, qui a eu une vie -osons le dire- très merdique… Orphelin recueilli par sa tante et son oncle abusifs, le petit Miraï vit un remix des vies de princesse Sarah et Harry Potter réunis.

Ayant décidé d'en finir, il décide de se suicider en sautant d’un immeuble, il est alors sauvé par “une” Ange (oui, je sais les anges sont sensées être assexués, mais là c’est une Une ange, faut pas chercher plus loin) qui lui explique qu'elle est son ange gardien et qu’elle est là pour le rendre heureux.

En toute logique, elle lui propose donc ensuite de choisir entre avoir des ailes qui lui permettront de se déplacer quasi instantanément où il voudra partout sur la planète et une flèche qui lui permettra de rendre n'importe qui fou amoureux de lui.

Dès le début, on est happé par cette thématique du bonheur !! L'ange en a une vision très matérialiste, Mirai quant à lui est beaucoup plus sceptique, il se demande, entre autre, si ces nouveaux pouvoirs sont vraiment suffisants pour atteindre le bonheur.

Honnêtement, avec un thème pareil je m’attendais à une trame linéaire, un peu plate, avec des rouages cousus de fils blancs… J’avais tort, et je dois l’avouer: les différentes intrigues, la psychologie des personnages et la complexité des événements font échec à cette théorie.

La narration est faite pour nous plonger par paliers successifs dans une histoire qui s'annonce épique et très addictive.

Le personnage de l'Ange, malgré ses aspirations candides, n’est pas dénué de profondeur et au fil du manga (histoire/temps) on découvre que ses motivations semblent de moins en moins en moins altruistes et se dessine alors un profil plus ambigu de l’être céleste. Serait-ce ce mystérieux concours organisé - en coulisse - par Dieu lui même … ?

Le concours… Point culminant du manga. Difficile de ne pas vous en parler. (Excitation contenue au max.) En quoi consiste t’il?

13 Anges doivent choisir un être humain chacun et le meilleur d’entre eux sera choisi pour devenir Dieu, rien de moins. Il se verra, en plus, exaucé tous ses voeux.

L'Ange dont l'humain aura été choisi, aura -semble t-il- une récompense dont on ne nous explique pas grand chose… Pour l’instant.

Autant vous dire, qu’on se rend vite compte que Mirai est face à de tous autres enjeux que ceux que celui du simple bonheur. Le pouvoir, la compétition, la mort, la spiritualité, autant de thèmes cher à l’auteur de Death Note refont alors surface.

“Si Dieu a fait l'homme à son image, on peut alors dire que Dieu est un Homme.”

Conclusion, Platinium End est un super manga, qui se lit avec facilité. Les dessins sont incroyablement bien faits, on peut noter une amélioration considérable par rapport à Death Note qui était déjà lui même très bien “coté”. L'histoire nous a accroché, et on espère qu’elle vous scotchera autant que nous ! On attend le deuxième tome avec impatience…

N’hésitez pas à commenter l’article !